Réponse à P.Bensac : je ne suis pas un usurpateur.
Je reviens aujourd’hui de quelques jours d’absences et je tombe, étonné, sur ce billet de Philippe Bensac qui semble s’adresser directement à moi (lire jusqu’au bout). De même, Monsieur Bensac s’est fendu d’un commentaire sur mon article au sujet du TGV.
J’ai bien du mal à comprendre ce qu’on me reproche ici.
Apparemment, je « friserais l’usurpation », car mes propos au sujet du TGV ne seraient pas en accord avec ce que pense mon Président départemental, Alain Tanton. Monsieur Bensac allant même jusqu’à remettre en cause mon identité d’adhérent ou, pire, la légitimité de mon appartenance au MoDem (notamment via Twitter, en réponse, il est vrai, à une dénonciation peut être un peu rapide de ma part).
Mettons les choses au point : je suis un adhérent du MoDem, habitant Bourges. Dans ce blog, je ne m’exprime pas au nom de tous les adhérents de Bourges, il s’agit simplement de mes opinions propres. Ma « présentation » ne me semble laisser aucun doute à ce sujet.
Je suis désolé que cela soit difficile à comprendre pour des personnes habituées aux partis politiques issus du XXième siècle, où la pensée unique est la règle, mais au MoDem, les militants ont le droit à la libre parole.
Si je pense que le TGV n’arrivera pas à Bourges avant 2020, j’ai le droit de le dire. Si j’estime qu’il y a d’autres possibilités à explorer, j’ai aussi le droit de les présenter et je ne vois vraiment pas où est le problème.
C’est ce qui fait toute la force du Mouvement démocrate : en voulant s’affranchir des dogmes politiques, il offre à ses membres le plein usage de leur liberté d’expression, principe indispenable au débat démocratique.
D’ailleurs, je vais en profiter pour dire que je désapprouve totalement le volet « Informatique et internet » de la LOPSI 2, que Philippe Bensac tente de mettre en avant dans cette histoire. Alors que la loi HADOPI 2 me paraissait inutile, la LOPSI 2 m’apparaît être un projet particulièrement inquiétant. Les inquiétudes de la CNIL sur ce sujet me semblent particulièrement révélatrices du risque d’atteinte aux libertés que ce projet de loi apporte.
Au final, je n’en veux pas à Philippe Bensac. Je pense qu’ici, même si la méthode utilisée me déplait, il ne s’agit que d’une erreur de compréhension. J’accepterai, avec plaisir, d’échanger avec lui au sujet du TGV, ou de tout autre chose.