Une journée chez les jeunes démocrates et du désespoir à gauche.

Ce week-end, je me suis rendu au congrès des Jeunes démocrates, au siège du MoDem, à Paris.

Le programme était touffu : le samedi, il a fallut discuter de ce que pouvaient apporter les jeunes démocrates au grand congrès programmatique d’Arras qui aura lieu début décembre.

Autant dire que débattre de l’ensemble du projet démocrate en une seule journée n’est pas chose aisée… Les interventions furent nombreuses, les participants semblaient déterminés à apporter une vision a la fois critique et productive sur la construction du projet.

Je n’ai pas pu assister dimanche matin au vote du Conseil national, je ne sais donc pas encore quelles motions ont été votées mais, d’une manière générale, j’ai senti dans la salle une volonté de réaffirmer quelques grands principes qui souffrent, parfois, d’une certaine frilosité due à l’actualité, comme l’importance d’une vigilance absolue sur la dette nationale ou le soutien à une Europe fédérale.

 

Je pensais pouvoir faire un petit tour du coté de la présentation de Terre démocrate mais j’avais sous-estimé mon agenda. Je sais cependant que cette manifestation c’est fort bien passée, faisant salle comble et avec, déjà, des soutiens de qualité qui se manifestent.

Ce club fondé par Corinne Lepage, et par d’autres acteurs venant de tous horizons, se veut ouvert et productif.

Un pont de plus, à mes yeux, vers la construction d’une solution progressiste face à l’inquiétante attitude réactionnaire du pouvoir en place.

Ce week-end, c'était aussi le rassemblement de L'Espoir à Gauche, l'intéressant mouvement d'ouverture de Vincent Peillon, qui c'est tenu à Dijon. C'était bien parti pour donner une nouvelle impulsion digne de la rencontre de Marseille, avec la présence de socialistes, de démocrates, de communistes et d'écolos. Malheureusement, la fête a été troublée par la présence, non désirée, d'une personne qui cherche désespéramment à sortir du trou dans lequel elle se trouve : Ségolène Royal.
Dommage, le projet ne méritait pas d'être ainsi exploité.

Ah, au fait, un petit sondage en passant : 61% des français seraient favorables à un rassemblement démocrate – socialiste – écologiste.

Qu'est-ce qu'on attend pour en parler sereinement ?